2 028 euros, c’est le niveau de vie médian : la moitié de la population gagne moins, l’autre davantage. Nous situons les classes moyennes entre 1 608 euros et 2 941 euros par mois pour une personne seule, après impôts et prestations sociales.

Les 10 % les plus riches, avec un niveau de vie mensuel minimum de 3 653 euros, gagnent au moins 3,4 fois plus que les 10 % les plus pauvres, qui touchent moins de 1 080 euros.

Le seuil de richesse – le double du niveau de vie médian – s’établit à 4 056 euros. Tout en haut de l’échelle, le 1 % le plus riche gagne plus de 7 500 euros par mois et le seuil du millième le plus riche frôle les 20 000 euros.

Cinq millions de personnes vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 50 % de ce niveau de vie médian, soit avec moins de 1 014 euros par mois. Elles représentent 8,1 % de la population.

Les inégalités de niveaux de vie s’expliquent en grande partie par les écarts de salaires. En équivalent temps plein, les 10 % les mieux payés gagnent 2,8 fois plus que les 10 % les moins bien rémunérés. Les cadres supérieurs touchent chaque mois 2 600 euros de plus que les employés. Cet écart se creuse avec l’âge : il passe de 1 186 euros mensuels chez les moins de 30 ans à 3 941 euros entre salariés de plus de 60 ans de ces catégories socioprofessionnelles.

L’origine sociale est décisive. À sexe, lieu de vie à l’adolescence et ascendance migratoire équivalents, les adultes qui ont grandi dans une famille défavorisée disposent d’un revenu du travail mensuel inférieur de 1 000 euros environ par rapport à ceux qui ont eu des parents favorisés.

Les inégalités de patrimoine sont bien plus grandes encore. Les 10 % les plus fortunés possèdent au moins 716 000 euros. C’est 163 fois plus que les 10 % les moins fortunés, qui possèdent moins de 4 400 euros.

Infographies / © Benjamin Mispoulet, pour l’Observatoire des inégalités

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Rapport sur les inégalités en France, édition 2025. Sous la direction d’Anne Brunner et Louis Maurin, édition de l’Observatoire des inégalités, juin 2025. AJOUTER AU PANIER Voir le sommaire

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